Lee Berger, chef de l’expédition et professeur à l’Université du Witwatersrand partagé la découverte de son équipe lors d’une conférence Carnegie Science la semaine dernière. Berger affirme que lui et un collègue archéologue exploraient Rising Star, un labyrinthe souterrain isolé, plus tôt cette année lorsqu’il a remarqué que le «toit» d’une grotte était carbonisé. Certains rochers semblaient couverts de suie. Le collègue de Berger, le Dr Keneiloe Molopyane, a procédé à la localisation d’un tas d’os d’antilope carbonisés dans ce qui semblait être un foyer.
Rising Star est connu pour son association avec Homo nalediun humain primitif qui aurait vécu dans les nombreuses grottes du labyrinthe il y a 230 000 à 330 000 ans. H. naledi des fossiles y ont été découverts en 2013 ; même depuis, l’espèce et son habitat sont restés relativement intacts grâce aux passages extrêmement étroits du système de grottes. Il aurait fallu à Berger perdre 55 livres pour se faufiler dans certaines parties de Rising Star à explorer H. naledimode de vie.
Les chercheurs croyaient auparavant H. naledi et certains autres premiers humains étaient incapables de produire et d’utiliser le feu. Avec sa petite taille de 88 livres, son petit cerveau et son crâne semblable à celui d’un chimpanzé, l’hominine a été supposée inapte même aux avancées technologiques les plus anciennes et les plus simples. Mais la découverte de Berger et Molopyane a du sens. Jusqu’à présent, les chercheurs n’ont pas tout à fait compris comment H. naledi navigué et résidé dans des grottes souterraines sombres. Des études antérieures ont montré que l’espèce avait tendance à cuisiner dans une partie d’une grotte tout en se débarrassant de parents décédés dans une autre, ce qui aurait été difficile sans source de lumière. Si les découvertes de cette année sont fondées, elles pourraient répondre à la question de savoir comment H. naledi s’en sort dans des conditions aussi sombres et changer la façon dont nous comprenons l’évolution des humains et de leurs technologies.
Mais Berger et son équipe devront d’abord répondre à pas mal de controverses. Leurs découvertes n’ont pas encore été examinées par des pairs ou autrement analysées et publiées, laissant les collègues archéologues et les profanes se demander s’ils doivent prendre ces découvertes au pied de la lettre. Le choix de Berger d’annoncer ses découvertes et celles de Molopyane par le biais d’une conférence plutôt que par des moyens conventionnels a suscité une bonne dose de scepticisme parmi les chercheurs. Un examen plus approfondi sera nécessaire pour déterminer si les restes calcinés d’un incendie potentiel auront l’impact selon Berger.
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